Directeur général : un rôle en plein changement

Le rôle de directrice ou directeur général·e est déterminant pour une entreprise, et constitue l’un des postes les plus influents. Fort·e de compétences solides en marketing, en gestion et en finance, le ou la DG prend en main la stratégie de la structure et s’assure de son bon fonctionnement. Ça, c’est la description du poste « sur le papier ».

Aujourd’hui en réalité, le rôle du directeur général va bien au-delà de la seule fonction de stratège. Avec l’évolution de la place du travail dans la vie des salarié·es et le développement de technologies comme l’IA, le ou la DG doit s’adapter à une nouvelle donne.

On vous explique ce que signifie être directeur ou directrice général·e aujourd’hui.

Intégrer les nouvelles technologies dans sa stratégie 

De nos jours, le digital est de plus en plus incorporé dans les pratiques et outils professionnels.

Interfaces dédiées aux collaborateurs, outils d’organisation numérique, réunion par téléconférence ou télétravail… Autant de nouveautés, désormais intégrées par la plupart des DG, qui ont globalement contribué à une plus grande flexibilité et une meilleure rentabilité des entreprises.

Désormais, les outils IA peuvent accompagner les DG dans leur planification stratégique et leurs prises de décision. Leur capacité à collecter, analyser et interpréter de nombreuses données en un temps restreint en fait d’excellents assistants pour faire des choix éclairés. Le groupe polonais Dictador, par exemple, a commencé à travailler avec l’IA Mika pour ses décisions stratégiques.

D’intelligence artificielle à… CEO

Ces dernières années cependant, les nouvelles technologies ont fait un nouveau bon quantique avec l’avènement de l’intelligence artificielle (IA). Cette dernière a notamment fait son entrée dans le monde des postes décisionnaires, comme l’illustre l’exemple de Mika, première IA CEO développée en 2023.

Alors, bien que l’humain continue de mener la barque, le DG d’aujourd’hui doit prendre ces nouvelles technologies en compte, et les considérer comme des aides technologiques précieuses.

Accompagner les nouvelles pratiques 

Le début des années 2020, marqué par la pandémie de covid, a été témoin d’un profond changement dans le rapport au travail.

Les salarié·es aspirent à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, et à se sentir bien au travail. De ces nouvelles attentes ont émergé de nouvelles pratiques RH, telles que l’employee centric, qui replace le ou la salarié·e au centre des préoccupations de l’entreprise. Parmi les entreprises ayant adopté ce mode de fonctionnement, on compte notamment Microsoft, qui met l’accent sur le sentiment de communauté au sein de ses équipes via une communication transparente et efficace.

Plus de poids dans les prises de décision, accent mis sur les temps de pause, moments d’échanges entre cadres et collaborateurs, voire horizontalisation des hiérarchies… Il s’agit aujourd’hui de replacer l’humain au cœur de l’entreprise pour favoriser une expérience aussi positive qui soit.

De son côté McKinsey & Company souligne d’ailleurs l’importance de se concentrer sur des stratégies audacieuses, l’alignement organisationnel, la gestion de l’équipe de direction et un travail de grande proximité avec le conseil d’administration.

Développer et renforcer ses soft skills

En 2024, le rôle et les compétences du directeur général ne s’arrêtent plus à la seule sphère professionnelle. Ce dernier doit aussi détenir quelques compétences comportementales et humaines, les fameux soft skills.

En tant que superviseur et véritable liant entre les différentes parties de l’entreprise, le directeur général doit impérativement savoir communiquer efficacement et avec humanité.

Nous pouvons par exemple penser : 

• Au leadership
• À la réflexion stratégique
• À la capacité d’adaptation
• À la capacité à décider
• À l’intégrité et l’éthique
• À l’intelligence émotionnelle
• La résilience

Un bon dosage entre fermeté et bienveillance, une propension à encourager ses équipes, et des qualités d’expression sont autant de plus pour ce profil aussi influent que crucial. Le CEO de Microsoft Satya Nadella est par exemple un fervent défenseur de l’empathie comme qualité cruciale, en affaires comme en matière de relations humaines.

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Nous espérons que cet article vous aura permis d’y voir clair sur le rôle du directeur général en 2024 ! En attendant, pourquoi ne pas confier le recrutement de votre futur DG à des experts en la matière ? Chez radar, nous mettons notre savoir-faire à votre disposition pour vous aider à trouver la perle rare et veiller à sa bonne intégration dans votre structure.

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